Des hommes qui lisent (Récit)

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Des hommes qui lisent (Récit) Details

«  Lorsque je regarde ma bibliothèque, je vois ce que j’ai appris et une bonne partie de ce que j’aime. Ces livres m’ont construit. Des romans, des essais, des manuels, des bandes dessinées, le tout mélangé, muri ou oublié, redécouvert et discuté. Une bibliothèque est comme le « lieu de mémoire » de notre existence. Elle nous chuchote d’anciennes joies, murmure nos lacunes et trahit des promesses de lecture.Les livres relient les hommes. Derrière ce qui ressemble à une formule, il y a une réalité, particulièrement évidente dans mon histoire familiale, dans ma vie. Dans ma relation avec mon père mais aussi dans le parcours de mon grand-père, dans la vie de ceux qui m’entourent et qui comptent pour moi.  »  Des hommes qui lisent est le récit d’un homme par les livres qu’il a aimé, qui l’ont bouleversé  : des livres qui ont fait de lui un fils, un père, un citoyen, un homme politique. Il explique un engagement, une vision, une pensée, des doutes et des choix. 

Reviews

Ce livre, construit autour de l'amour de la lecture, fournit à l'auteur l'occasion de présenter sa vision des possibilités de la populariser en tant que maire du Havre. Son souci d'écarter une approche pyramidale et, donc, intimidante, son acceptation des technologies numériques, y compris vocales, tranchent heureusement avec l'attitude hautaine de trop d'intellectuels médiatiques en vue. Le souci de mêler à cette quête d'autres activités captive ; voir la description d'un club de boxe. Existe-t-il un appareil statistique démontrant l'efficacité de l'engagement d'Edouard Philippe ? Si c'est le cas, j'en doute, il n'est pas fourni ici. Contrairement à ce que pourrait laisser croire les lignes précédentes, cet ouvrage n'est pas aride. L'épaisseur humaine provient de la relation avec son père, avec le responsable du club de boxe, de réflexions politiques, et de la présentation de ses goûts littéraires (je ne les partage pas tous !). La fin, rédigée après sa nomination au poste de premier ministre, est plus prudente et conventionnelle. Un << communicant >> y a-t-il mis sa patte ? Cette réserve est, je l'avoue, quelque peu hypocrite. Totalement étranger à la ville du Havre, je n'aurais pas acheté le livre sans cette nomination !